Comment se préparer à la saison de chauffe ?

Article écrit par Groupe OCEA.

Plus de 30% des logements sont en étiquettes énergétiques F ou G (selon une étude de l’ADEME), générant des impacts forts sur les factures de chauffage. Qu’en est-il de notre environnement de travail ? Celui-ci a aussi évolué de façon significative au fil du temps passant d’espaces de bureau « traditionnels » à des espaces plus tournés vers le bien-être des collaborateurs.

Le confort au travail n’est plus considéré comme étant un simple « luxe », mais plutôt comme un élément majeur qui va contribuer à la productivité et à la satisfaction des collaborateurs.

A l’approche de la saison hivernale, vous vous demandez sans doute comment mieux préparer votre logement afin d’éviter les mauvaises surprises sur votre facture d’énergie, le tout en gardant son confort de vie. Pour vous préparer à cette période charnière de l’année, les experts de Groupe OCEA vous livrent les bonnes pratiques énergétiques à adopter !

Le confort des occupants à domicile

La qualité énergétique du bâtiment qui nécessite souvent des investissements importants et une prise de décision longue n’est qu’une des solutions permettant de réduire sa consommation de chauffage. Les comportements de consommation de chaque occupant peuvent aussi, et avec effet immédiat, permettre de réduire sa consommation par des gestes simples du quotidien. Notons par exemple :

  • La diminution de la température en cas d’absence : pendant votre absence, vous pouvez abaisser la température à 15°C et en cas d’absence prolongée de plusieurs jours, ne pas hésiter à la baisser davantage encore.
  • Réglage des températures : en journée, la température recommandée est de 19°C dans les pièces à vivre et 17°C dans les chambres ; si vous avez toutefois un sentiment de froid, même avec un vêtement adéquat, n’augmentez la température que dans la pièce où vous vous trouvez. La nuit, vous pouvez baisser la température de toutes les pièces de votre logement y compris de votre chambre à 16°C ; cette température est même recommandée pour un meilleur sommeil.
  • Installation d’un thermomètre dans la pièce à vivre : on se trompe très souvent sur la température réelle de son logement. Pour bien régler vos radiateurs, équipez votre pièce à vivre d’un thermomètre à environ 1m50 du sol. Vous constaterez plus facilement la température réelle de la pièce et la nécessité du réglage de vos radiateurs.
  • Ne craignez pas d’aérer votre logement le matin : en le faisant brièvement (5 minutes) et après avoir coupé les radiateurs, la chaleur emmagasinée dans les murs sera rapidement restituée à la pièce dès fermeture de la fenêtre.
  • Installation de robinets thermostatiques : à réglage manuel ou connectés, ils vous assurent de ne pas chauffer au-delà de la température de consigne que vous aurez définie.
  • La mise en place de l’individualisation des frais de chauffage : l’installation de répartiteurs de frais de chauffage ou de compteurs d’énergie thermique permet à chacun de payer sa facture de chauffage en fonction de sa consommation personnelle. Ainsi, les occupants sensibles aux écogestes bénéficient directement sur leur facture de chauffage de la baisse de leur consommation et peuvent piloter eux-mêmes leur consommation de chauffage grâce au portail ISI Habitat Groupe OCEA. A ce sujet, découvrez la tribune d’Emmanuel Croc (Président du Groupe OCEA) sur les bénéfices de l’Individualisation des frais de Chauffage en cliquant ici.

Pour votre information, selon l’ADEME, la baisse d’1°C de la température dans un logement génère une économie de 7% sur la consommation de chauffage.

Le confort des occupants au travail

Entre réglementations, explosion des couts énergétiques et rareté des ressources, bien des entreprises ont accéléré leur trajectoire vers la sobriété en appliquant parfois hâtivement la recommandation connue du grand public, le fameux « 19°C » en hiver.

Bien qu’il n’y ait pas, à proprement dit, de risque pour la santé des collaborateurs, c’est n’est pourtant pas si simple ! Le confort pour un employeur est stratégique, car il impacte directement la performance de ses salariés et donc de son entreprise. Vous l’avez compris, le confort n’est pas qu’une affaire de température ! C’est aussi et surtout un ressenti global multicritères. Selon l’INRS (Institut national de recherche et de la santé au travail), la température de confort thermique doit répondre idéalement aux caractéristiques suivantes : 

  • Une température comprise entre 21 et 23°C en période hivernale et 23 à 26°C en période estivale ;
  • Un écart entre l’intérieur et l’extérieur compris entre 6 et 8°C maximal pour éviter les désagréments en entrant et sortant ;
  • Une humidité relative comprise entre 40 et 70 % ;
  • Une ventilation (brassage d’aire) aux alentours de 0,2m/s ;

Que ce soit à la maison et au bureau, les bonnes pratiques des occupants sont essentielles en vue de créer ou favoriser des environnements de vie et de travail satisfaisants. L’attention accordée à toutes ces bonnes pratiques s’inscrit dans une démarche qui contribue à notre qualité de vie individuelle et collective.

Pour aller plus loin…

Pour tenir son confort thermique, que ce soit à la maison ou au bureau, le bâtiment et ses installations sont aussi cruciaux que les écogestes que nous avons tous à cœur de bien réaliser !

C’est à la veille de l’ouverture de la nouvelle période de chauffe que se pose souvent la question de son mode de chauffage et inéluctablement maintenant de la suspicion de cette facture énergétique qui va tomber à l’issue et dont on ne maitrise plus bien sa valeur depuis quelques années….

La bonne nouvelle est que le mix énergétique s’enrichit de nouvelles solutions désormais accessibles pour améliorer cet ensemble. En complément de l’isolation, des ouvrants et de la ventilation, qui permettent de consommer moins et d’éviter l’inconfort des ponts thermiques, la solution de chauffage pour consommer le nécessaire avec les calories disponibles sous nos pieds, calories qui n’ont pas de prix, est maintenant à portée de main…ou plutôt de pied !

Pour en savoir plus sur l’étude de l’ADEME citée en introduction, cliquez ici.

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